14 octobre 2024 : le livre est épuisé

Désolé, le livre n’est plus en vente.

Demain J’arrête aime les chiffres ronds : en 2004 était dessinée la première planche, en 2014 sortait le livre, et en 2024… le dernier exemplaire du livre a finalement trouvé preneur (lors de la grande opération dédicaces d’Atsemtex).

Si vous avez entre les mains cet ouvrage, bravo : il est désormais officiellement introuvable (collector !). Si ce n’est pas le cas, vous pouvez parcourir les pages de ce vieux blog : tout y est ou presque.

Et si vous traînez vos guêtres au Monte-En-L’air parisien ou chez quelques autres libraires au goût très sûr vous aurez peut-être la chance de trouver un des derniers exemplaires survivants. Quoi qu’il en soit une chose est sûre : le stock éditeur est liquidé !

Merci à tout le monde pour cette belle aventure.

Y a quoi dans ce livre ?

Il y a 6 pages de blabla et 90 planches de bande-dessinée, dont une bonne partie a été publiée sur ce blog entre 2006 et 2013. Et même une très vieille planche de 2004 restée secrète à ce jour.

Pourquoi je paierais ? Y a quasiment tout de lisible gratos sur le blog…

C’est vrai, et ça restera ainsi. Mais un livre c’est joli, on peut l’offrir, ça sent le bon papier et la bonne encre, ça se range sur une étagère à côté de ses copains et ça marche même quand le WiFi est naze.

Et puis ça se lit pas pareil. D’ailleurs si tu veux tout savoir, cette BD a toujours été conçue pour le papier (ce pourquoi je me suis parfois demandé la pertinence de la publier ici), donc si tu veux être au plus près de la vision transcendante de l’artiste, c’est bien dans un livre qu’il faut la lire.

Un peu d’histoire…

Ce livre est 100% auto-édité : c’est un pari que j’ai voulu prendre, loin des majors de l’édition et des subventions condescendantes, en sollicitant comme unique aide les dons de généreux particuliers (et futurs lecteurs) sur le site de financement participatif Ulule en juin 2013.

En 40 jours de collecte, j’ai réuni un peu plus du double de la somme nécessaire. Ce fut une chouette aventure, avec ses joies, ses peines et ses rebondissements. Si elle vous intéresse, je vous invite à aller parcourir là-bas son déroulement (lisez les news dans l’ordre, notamment).

J’ai également écrit sur mon blog professionnel un gros billet récapitulatif des différentes étapes du projet, n’hésitez pas à aller y jeter un œil si les coulisses de l’aventure vous intéressent.

Outre le plaisir que je prends à faire vivoter cette petite entreprise artisanale, cette opération est aussi l’occasion pour moi de défendre à mon échelle une relation auteur-lecteur plus directe qui, grâce aux nouvelles technologies (et au web en premier chef ), s’affranchirait du carcan paternaliste d’un système de publication de produits culturels qui a fini par montrer ses faiblesses (ou les a volontairement entretenues, je vous laisse trancher).

Les aristocrates à la lanterne, les banquiers pas loin derrière : merci à vous de continuer à faire vivre l’édition indépendante.

STPo, décembre 2014 (mis à jour en octobre 2024) —